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L'avenir est à l'économie sociale.

  • Atedzoe Rodrigue Yvan
  • 29 avr. 2018
  • 2 min de lecture



L’économie sociale désigne la branche de l’économie regroupant les organismes privés qui cherchent à concilier activités économiques et redevance envers les collectivités. Cette forme d’économie prend de plus en plus de place dans l’économie mondiale parce que les collectivités visent désormais un développement économique, durable, mais aussi humain. C’est la conséquence de l’émergence de valeurs tels l’engagement envers la communauté, le respect de l’environnement et surtout le désir de vouloir s’élever ensemble.

On y trouve principalement les OSBL (organismes à but non lucratif), les coopératives, les associations et, etc. Ils opèrent dans tous les secteurs d’activités en partant l’agriculture, les technologies, la construction, l’habitation au commerce de détail et j’en passe. Ce qui nous intéresse ici est évidemment la forme d’entreprise appelée coopérative

Quelques chiffres sur les coopératives :

  • Plus de 7000 coopératives au Québec,

  • Un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards équivalent à environ 5 % du PIB du Québec,

  • environ 210 000 emplois

  • Et un taux de survie plus de 2 fois supérieur aux entreprises à but lucratif sur une période de 10 ans.

Par définition, elles sont un regroupement de personnes ayant un désir commun de remplir un besoin et qui, dans le but de le satisfaire, s’associe pour exploiter une entreprise. Une coopérative se distingue des organismes à but lucratif par les sept (7) principes directeurs suivants :


1. L’adhésion est volontaire et ouverte :

Toute personne qui remplit les critères peut devenir membre.


2. Contrôle démocratique des membres :

Les membres sont impliqués à tous les niveaux y compris l’administration qui est entièrement constituée de membres. Le pouvoir y est exercé de façon démocratique par les membres lors des assemblées générales lors desquelles le conseil d’administration est élu.


3. Participation économique des membres :

Les bénéfices sont redistribués aux membres sous forme de ristournes ou de rabais et ceux-ci y ont accès au prorata de l’utilisation de produits et services taillés pour satisfaire leurs besoins.


4. Autonomie et indépendance :

Toutes les décisions stratégiques sont prises par un conseil d’administration qui est totalement distinct de la direction.


5. Éducation, formation et information :

Une coopérative a le devoir de contribuer à l’éducation et à la formation de ses membres et d’informer ceux-ci sur l’avancée du projet. De plus, le réseautage est forte encouragé dans la communauté


6. Coopération entre les membres de la coopérative :

Une coopérative est le fruit d’une étroite collaboration entre les membres. Donc, elle appartient à une communauté et non une personne ce qui permet de limiter la responsabilité de chaque membre à la valeur des parts souscrites.


7. Dévouement à la communauté :

Une coopérative est l’expression du dévouement des membres d’une communauté ayant le désir d’améliorer leur qualité de vie.


En conclusion, les coopératives œuvrant dans le secteur de l’économie sociale sont des moteurs importants dans l’amélioration des qualités de vie d’une communauté parce qu’elle est la matérialisation de la volonté des membres de se fournir des produits et services adéquats à leur réalité et à bas prix par leur omniprésence à tous niveaux de gouvernance.



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